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blog « préc. agir pour l’outre-mer publié le 20 février, 2008 dans ces en polynésie française . 0 commentaire le conseil économique, social et désormais environnemental est la troisième assemblée constitutionnelle de la république. son site national est www.lecese.fr il est la seule assemblée comportant un groupe de l’outre-mer . la polynésie française y est représentée. pendant la mandature 2004-2010, le groupe a agit collectivement pour mettre en valeur le considérable potentiel des collectivités d’outre-mer, encore insuffisamment exploité. en effet, en france continentale, on a tendance à ne voir de l’outre-mer que les aspects folklorique, et à ne parler que des révoltes ou des catastrophes qui peuvent y avoir lieu. quelle erreur pour la nation et quel perte pour tout le monde! je conseille la lecture des débats pendant les importants colloques qui se sont déroulés au cese, le premier en décembre 2008 : « une ambition pour les outre-mers, un enjeu pour l’europe » , dont les actes figurent dans le présent blog en mars 2009, et le second en septembre 2010 : « la france retrouve enfin les océans » (voir en mai 2011), car retrouver les océans, c’est retrouver en même temps les régions outre-mer de la république. michel paoletti achevement de l’avis sur les energies renouvelables outre-mer publié le 20 juillet, 2011 dans sans catégorie . 0 commentaire le conseil économique, social et environnemental a voté mercredi 13 juillet l’avis sur « les énergies renouvelables outre-mer, une ressource nationale », projet transmandature, puisque commencé pendant la mandature précédente. je me réjouis du vote de l’institution, aboutissement d’une longue série de démarches sur un sujet essentiel pour nos collectivités. l’intérêt de ce thème est de montrer que des pistes de développement indispensables aux collectivités d’outre-mer, comme les industries produisant des énergies renouvelables, peuvent être aussi des modèles et un enjeu pour l’ensemble de la république. la polynésie est particulièrement bien placée, notamment pour l’énergie thermique des mers (otec). la première mission sur le projet avait d’ailleurs eu lieu en polynésie en juin 2010. a l’époque, le rapporteur était laurent fuentes, remplacé dans la nouvelle mandature par patrick galenon, qui vient de présenter l’avis. reste à souhaiter que les pouvoirs publics engagent résolument une politique à long terme pour que l’objectif d’une énergie propre et sûre soit atteint. integrale du colloque : la france retrouve enfin les oceans publié le 1 mai, 2011 dans sans catégorie . 0 commentaire les actes du colloques, parus avec beaucoup de retard, comme signalé, sont disponibles en pièce jointe. compte tenu de leur longueur, il a en effet paru préférable de ne pas saturer les pages du blog. bonne lecture colloqueocancomprim.pdf annick girardin: imposer les droits de la france publié le 1 mai, 2011 dans sans catégorie . 0 commentaire annick girardin , en réponse à l’invitation de françois grosrichard lors du colloque: la france retrouve enfin les oceans : pour répondre à la « provocation » de cet intitulé, « la france retrouve enfin les océans », la france retrouve au moins les océans de ses outre-mer, puisque, pendant très longtemps, elle a complètement négligé sa politique maritime : saint-pierre-et-miquelon en est la preuve. en 1992, le confllt france-canada sur la zone économique maritime au large de saint-pierre-et-miquelon, le démontre – on a perdu effectivement cet arbitrage – qu’on ne s’était absolument pas préparés à défendre. on estimait que les quelques « queues de morue » dont il était question n’étaient pas bien graves, alors qu’il était déjà question, pour le canada, de plateau continental, d’hydrocarbures et de gaz. depuis 2006-2007, la france prend enfin conscience de cette richesse outre-mer, avec le grenelle de la mer et les états généraux de l’outre-mer. et le conseil économique social et environnemental a mené une très belle initiative en 2008 et aujourd’hui, pour que l’on débatte ici et que l’on avance sur la connaissance de nos richesses maritimes. le député que je suis prend conscience de toutes ces avancées et peut comprendre que tout cela prenne du temps, mais c’est difficilement compréhensible pour un territoire qui se meurt économiquement depuis 15 ans. vu de saint-pierre-et-miquelon, les choses ne vont pas aussi vite. pour l’extension du plateau continental au large de saint-pierre-et-miquelon, une mobilisation presque générale a été nécessaire pour que la france dépose une lettre d’intention auprès de l’onu. il a fallu que la population se manifeste et que beaucoup de mes collègues, à l’assemblée nationale comme au sénat, se mobilisent, que monsieur d’aboville au conseil économique social et environnemental et monsieur paoletti et bien d’autres soutiennent cette démarche, pour que l’on arrive enfin à obtenir le dépôt de cette lettre d’intention. saint-pierre-et-miquelon, 6 500 habitants, une richesse maritime peu connue – et c’est aussi là notre problème – : tout cela ne faisait pas vraiment le poids, surtout pour les affaires étrangères qui n’avaient pas vraiment envie de faire le « bras de fer » avec un pays ami, le canada. il n’est pas question de faire le « bras de fer » mais d’imposer les droits de la france. la france a des droits dans cette partie du monde. elle doit les défendre, surtout quand on sait que le xxie siècle est le siècle de la mer. pour moi, même si l’on doit travailler en complète cohérence et coordination avec les pays qui entourent ma région, c’est-à-dire essentiellement le canada, il est hors de question de céder quoi que ce soit avant de rentrer dans une négociation. on voit bien que la france traîne encore à programmer la mission scientifique de 2011 qui va déterminer si, oui ou non, le dossier d’extension du plateau continental avance. il y a aujourd’hui l’organisation des pêches d’amérique du nord, qui a mis en place une mission sur la biodiversité : on y trouve l’espagne et l’italie ainsi que d’autres pays, mais on n’y trouve pas la france, parce qu’elle l’a négligée. françois grosrichard : peut-on réparer cet oubli ? annick girardin : on ne peut pas réparer cet oubli, mais on peut réparer les autres oublis. je crois à cette dynamique qui s’est lancée. je crois à la place de saint-pierre-et-miquelon dans ce développement économique maritime et dans la préservation de la biodiversité : en effet, saint-pierre-et-miquelon, c’est aussi une biodiversité très riche, les baleines, les tortues luth, 300 espèces d’oiseaux sédentaires ou migrateurs. je crois que saint-pierre-et-miquelon est mal connue et que nous avons toute notre place. j’espère qu’on ira beaucoup plus vite et qu’on prendra conscience que ce petit archipel, ce n’est pas que 6 500 habitants, mais c’est une richesse énorme pour la france, comme pour toutes les autres régions outre- mer. françois grosrichard : quelles sont, par exemple pour 2011, les deux ou trois priorités de la politique que saint-pierre-et-miquelon aimerait voir affichée et surtout mise en œuvre ? annick girardin : pour 2011, c’est la mission scientifique dans le cadre du programme d’extension de la plaque continentale, extraplac, qui – je l’espère – sera programmée : normalement, 2012, c’est le dépôt du dossier et 2011 est donc la dernière année pour faire la mission scientifique. soit on ne va pas jusqu’au bout d’une négociation avec le canada, soit on a une véritable volonté de revendiquer cet espace ou du moins le cogérer. une idée intéressante était d’imaginer une cogestion de cette future zone avec le canada. il n’y est pas question de “guerre”, ni la france ni saint-pierre-et- miquelon n’y ont aucun intérêt, mais bien d’une concertation, d’une négociation pour une cogestion de cette zone. c’est la volonté, à travers un financement sur la réhabilitation des deux ports de l’île. en effet, si saint-pierre-et-miquelon veut exister sur sa zone, c’est en tant de plateforme de ravitaillement et de transbordement. dans ce cas, il